Ca va jaser au salon de nantes !

C'est malin de mettre le salon de la pêche en plein hiver, quand les mordus sont en manque, quand tripoter une canne revient à toucher un paquet de clope en prison, comme une boite de conserve qui échoue sur la plage de l'île déserte où tu te trouves, tout seul depuis 6ans. Comme une averse dans le désert de gobie, comme un taxi libre dans Brooklin, une bierre fraiche dans un canot de survie... le graal du chevalier le ...le .... bon ça va , j'pense que vous avez saisi non?

Bref, res-pon-sa-bi-li-té partagée. PRO/amateur. Un hameçon de 3/0 contre 5 kilomètres de filets. Cinq fish par semaine contre 10 tonnes. MAis bon, c'est vrai qu'avec 180 000 pêcheurs de Bars récréatifs...

Prenez vos calculettes, sortez le cahier vert "Mathématique" et écrivez l'énoncé : ( Richard ne parle pas à ton voisin)
LEs pêcheurs récréatifs sortent statistiquement 20 fois par an, ( Guillaume arrète d'embêter Roland) chacun d'eux prend 3,6 poissons par sortie, la moyenne des ( STEPHANE!! Lâche le cou de Bertrand!! Alors! ) Oui ..je disais...gna gna gna...oui! 3,6 poissons par sortie et la moyenne des poissons est de 1.9 kilogrammes. Calculez combien de kilo de poissons sont sortis de l'océan par les pêcheurs de Bar en une année. Sachant que 33% d'entre eux les remettent systématiquement à l'eau et qu...pardon? oui Patrick ? oui, "systématiquement" ça veut dire tout le temps oui. Ferme la bouche tu baves.
Notez vos résultats, et envoyez le tout au ministère de la pêche ( Perceval !!! Je t'ai déjà dis que mordre son petit camarade est une chose pas gentille)
Pardon Virgil? oui , une année fait 52 semaines, mais l'hivers les kayakistes ne sortent pas, eux, oui tu peux extraire les 16 semaines , oui.
Vous avez 6 mois, ça devrait le faire non?

Ah, pour ceux qui voudraient me coller des baffes, au salon je porterai une casquette bleue, donc n'hésitez pas, claquez !! N'importe laquelle hein, BLEUE la casquette, pas compliqué.


(ou: "Comment se faire des amis en 5 leçons")


Il va être loooong cet hivers...looooong....

Où est cet Eldorado de la pêche ? ...
Cette saison, quand je revenais non bredouille, c'était déjà un bon résultat. ... Mais c'est certainement parce que je suis un piètre pêcheur et que je fais partie de ceux qui font chuter la moyenne générale.

le plaisir d'être sur l'eau, le partage d'un casse croute et d'une bignouse sur un coin de plage avec 2 ou 3 potes est plus important que tout le reste

http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/peche/20668-leurope-va-stopper-le-chalut-pelagique-au-bar
et
http://www.ouest-france.fr/peche-lorient-les-chalutiers-pelagiques-interdits-de-pecher-le-bar-3116540

« C’est honteux, assène un armateur de Lorient. Notre métier est le seul à payer pour tous, à commencer les plaisanciers, qui, eux, pêchent autant que nous. » .............

Les bateaux de Lorient montent sur la Manche pour gauler du bar. Bon. Maintenant c'est interdit pour cette année. Bon. Où ki vont aller man'nant??? Bin... sur les frayere du plateau de Guérande!!! Là où il y en a!!!

Pour les 3.6 par pêcheur...bien sûr que je n'en sais rien du tout, c'est la maîtresse qui dit ça, pas moi. Mais si on fait une stat sur les pêcheurs en bateau de par chez nous, pour 30/40 kilomètres de promenade ils ramènent aisément leur 5/6 poissons par pêcheur. Certains plaisanciers ne peuvent s'empècher de prendre TOUT ce qu'ils peuvent mais franchement l'équipe des 80/90 mecs que je fréquente chez les Barges du 44 sont très respectueux de leur prélèvement raisonné. Un fish, voire deux par pingouin. Avec les viviers c'est quand même le top. Tu pêches, tu stocke, tu libère une fois les dérives torchées, tu te barres plus loin.... que demande le peuple?

Incroyable, j'attends la confirmation ce jour...avec impatience

C'est une décision qui protège vraiment la ressource et il me semble que cela va dans le bon sens. Eric

Pêche pélagique. L'interdiction pour le bar est tombée

http://www.ouest-france.fr/peche-pelagi ... ee-3119258

on peut constater que dans ces quelques articles ouest France les mots "manque a gagner"
"perte de chiffre d'affaire" ext ... reviennent bien plus souvent que "frayères" "période de reproduction "
d'un autre coté je peux comprendre la colère des pros , si on retire 1/3 sur mes revenus ma colère serait la meme !
ma là , bordel , ce serait de frayères reconnues par des scientifiques...faisons leur confiance !

+1
Il y a encore matière à éducation pour que ces pros comprennent que la filière pêche dans son ensemble doit préserver la ressource, et avoir un retour sur cet investissement (qui leur coute dans l'immédiat) à un moyen-long terme. Cela reste valable pour nous dans la catégorie "loisir"

adapter le prélèvement à la ressource disponible va à l'encontre du profit immédiat

Enfin une bonne nouvelle !

(Épervier, en tant qu'enseignant j'adore ton énoncé ! )

un article de 2006 du télégramme de Brest

Chalutiers. Les pélagiques dans le collimateur

24 février 2006

En Cornouaille, tout le monde se souvient de l'affaire de la dorade rose. Il y a une trentaine d'années, elle faisait vivre des centaines de pêcheurs jusqu'à ce que la pêcherie soit sinistrée en deux saisons. Quelques chalutiers pélagiques avaient ciblé leur pêche sur les zones importantes pour le frai. Ce n'est pas tant les quantités pêchées que la perturbation de la reproduction qui avait provoqué la disparition de la dorade. L'arrêt de la pêche en période de frai pour le bar doit permettre de limiter les conséquences d'une pression accrue sur les STOCKS. Si le consensus semble en marche pour une pêche durable en Cornouaille, les ligneurs n'ont pas la totale maîtrise de leurs eaux. Les chalutiers pélagiques sont, en effet, depuis longtemps dans le collimateur des autres métiers bretons. Cette flottille, à part quelques unités basées à Lorient, se répartit entre La Turballe (44), Saint-Gilles-Croix-de-Vie (85), Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Une partie d'entre eux a même décidé de continuer à pêcher le bar sauvage. Près de la moitié de la flottille turballaise, soit une trentaine de pélagiques, est en Manche pour cette raison. Selon le Comité local des pêches, l'Europe n'ayant décrété aucune interdiction, les prises peuvent être réalisées sans danger. Stocks sinistrés La sensibilité des pélagiques est d'autant plus à vif que beaucoup d'espèces chassées traditionnellement ont des stocks sinistrés. L'année 2005 a été particulièrement mauvaise pour cette flottille après la fermeture de l'anchois par la Commission européenne, en début d'été. A la fin de l'année passée, marquée par les anchois interdits, des quotas pour le thon germon et le maquereau, prématurément épuisé, des langoustines sous contrôle, les pélagiques ont déplacé leur champ d'action. Tout en affirmant traquer le chinchard, ils ont porté leur chasse sur des zones côtières où ils rentrent en concurrence avec les autres métiers. Les chalutiers pélagiques visent le bar en période de reproduction quand il se concentre surtout en Manche. En prenant des décisions de repos biologique, les ligneurs veulent aujourd'hui « acculer » cette flottille pour qu'elle change ses méthodes sur le bar, selon le mot de Gwenaël Pennarun.

un jour ou l'autre ça finit par te revenir dans la gueule

Mettre fin aux chaluts, de toutes sortes. Certes cela aura un coûts sur les étales, mais le poisson a toujours été hors de prix, alors ça change quoi ? C'est comme lorsqu'on vendait à nos aïeux que la production de masse allait baisser les prix... Vous pouvez apprécier la véracité de l'argument en passant à la caisse. Ce sont toujours les grands distributeurs qui se gavent sur le gaspillage de la biomasse, il faut eux aussi les intégrer au problème de la ressource, de la mort de l'artisanat, de la mal-bouffe, et de toutes les conséquences humaines, médicales et sociales qu'ils ont entraîné dans leur sillage. Toute une économie à repenser, à commencer par évaluer sérieusement le gaspillage.