Beaucoup des messages étant anciens, il m'est apparu utile de vous faire part d'une petite synthèse que j'ai faite sur un autre forum. wink
1-Directive européenne
Les gilets de sécurité (gilets d’aides à la flottabilité et gilets de sauvetage) sont classés par catégories en
fonction de leur utilisation, de leur performance et de leur flottabilité. Ils doivent répondre aux exigences
de la Directive Européenne sur les Equipements de Protection Individuelle EPI–89/686/CE
2- Normalisation française.
Un bon moyen de respecter la directive européenne est la conformité aux normes françaises qui en sont dérivées (mais un fabricant n'y est pas tenu, c'est important de le noter).
La présomption de conformité à la directive européenne équipement individuel de sécurité (ce qui permet d’être marqué « CE ») des deux normes EN 393 et EN 395 a cessé depuis le 31/03/2007. L’Etat français tolère toutefois leur vente jusqu’au 1er mai 2013.
La norme actuellement en vigueur est la norme ISO 124021. Elle a été élaborée en vue notamment de fournir des recommandations sur la conception et l’utilisation des équipements individuels de flottabilité (EIF).
Cette norme distingue deux types d'EIF :
les gilets de sauvetage : ils doivent garantir une position de flottaison sur le dos avec la tête hors de l’eau et cela quelles que soient les conditions physiques extérieures (les niveau de performance sont 100, 150 et 275 N) ;
les aides à la flottabilité : ils nécessitent que l’utilisateur nage ou effectue d’autres mouvements pour se positionner avec la tête hors de l’eau (niveau de performance 50 N ).
La norme comprend dix parties dont les suivantes :
NF EN ISO 12402-5 : Aide à la flottabilité, niveau de performance 50 : Eaux calmes, n'assurent pas le retournement d'une personne, demande une participation active de l'utilisateur ;
NF EN ISO 12402-4 : Gilet de sauvetage, niveau de performance 100 : Assurent le retournement sous conditions (eaux calmes - vêtements légers) ;
NF EN ISO 12402-3 : Gilet de sauvetage, niveau de performance 150 : Assurent le retournement en mer par mauvais temps ;
3- la fédération française de C-K. est plus exigeante en matière de sécurité, puisqu'elle impose une flottabilité de 70N pour toute activité en son sein.
En activité canoë-kayak, la norme actuelle des aides à la flottabilité est la norme EN ISO 12402-5. Celle-ci remplace la norme EN 393.
En activité embarcation gonflable, la norme actuelle des gilets de sauvetage est la norme EN ISO 12402-4. Celle-ci remplace la norme EN 395.
Les gilets de sécurité utilisés dans les clubs
- doivent être marqués « CE » (A322-51 du code du sport).
- Avoir une flottabilité renforcée : série 70 N et non série 50 N (annexe III-13 du code du sport).
Il est à craindre que des stocks EN 393 et EN 395 issus des marchés étrangers, conformes à l’ancienne norme, marqués « CE » mais sans flottabilité renforcée comme l’impose le code du sport dans nos clubs, soit écoulé sur le marché français.
- Préférez l’achat d’un gilet ISO 12402-4 et 5
3- Concretement pour la PEK
Hors encadrement FFCK, un gilet "aide à la flottabilité" norme 50N est suffisant pour être en règle. Si l'on a des doutes avec un gilet (après transformation, ou en absence de marquage précis, ou après qq années d'utilisation), un moyen simple est de mettre dessus un poids de 5,1 Kg dans l'eau douce. Si il flotte c'est bon, sinon, c'est pas bon (pour un pekeux de +70Kg)!
A chacun de juger si sa sécurité est satisfaite par le respect de cette norme, ou si il en veut un peu plus.

smile
S'agissant d'une "embarcation propulsée à l'energie humaine", Je n'ai pas trouvé de référence à la distance d'utilisation (moins de 2 milles, ou moins de 6 milles).
Si quelqu'un connaît la référence du texte, merci de la préciser.