Sphecius speciosus
La guêpe serial killeuse des cigales "annuelles", le théorème de Pythagore ... et le GPS intégré
. 
- Souvenez-vs du polatouche, l’écureuil volant du delta du Missisipi, page 9 (20/04/2016) du Sujet « Intelligence Animale », n°79 du récapitulatif de la page 7 !
Cicada killer wasp zones in and makes its kill 10’29 hisse cigale ds l’arbre pr envol !!! non ss-tt
https://www.youtube.com/watch?v=Y8w-Ehs1kek Théorème de Pythagore ôÔ ! VIDEO 1
10'29
https://www.youtube.com/watch?v=Y8w-Ehs1kek 2'48
https://www.youtube.com/watch?v=hlsWN0x ... e=youtu.be DRAGGED TO DEN 2min48 « Grass track en aéroglisseur VIDEO 2
https://www.youtube.com/watch?v=hlsWN0x ... e=youtu.be ________ Il faut d’abord bien comprendre que Sphecius speciosus, la guêpe tueuse de cigales annuelles, ne pond que dans le sol, au fond de longs terriers qu’elle creuse avec ardeur de nuit comme de jour ; elle n’a donc absolument aucune raison de grimper le long d’un tronc d’arbre avec le corps inerte et lourd d’une cigale en bandoulière (pire : entre les pattes !) qui pèse (pour elle) comme un âne mort si ce n’est pour trouver une rampe de lancement afin d’assurer la logistique de rapatriement : optimiser le transport de la colossale carcasse de son gibier « par avion » jusqu’à son nid.
________ Sans tirer des plans sur la comète, ni forcément calculer – à l’instar du grand Pythagore – le carré de l’hypoténuse, cette guêpe évalue néanmoins approximativement celle-ci pour se retrouver, avec sa lourde proie, en vol plus ou moins plané aux abords immédiats de son antre, le terrier profond qu’elle a déjà creusé avant de partir à la chasse (qui peut se trouver à plus d’une centaine de mètres !!) et où elle va remiser sa capture dûment neutralisée, anesthésiée, paralysée, mais toujours vivante

. Celle-ci servira de nourriture à la larve qu’elle va très vite lui pondre directement dans le corps…et qui éclora l’année suivante. Elle peut ainsi « zombifier » deux ou trois cigales « sur site », en les débusquant sur les troncs ou dans la ramure des arbres environnants et les ramener directement au bercail, qui peur e trouver en rase campagne au beau milieu d’un champ ; une chambre étant prévue pour chaque cigale « plombée » (parasitée), au sein de sa caverne perso – 2 ou 3 cigales maxi, normalement – et sans se tromper d’adresse. [deux cigales pour une larve femelle (plus grosse donc besoins énergétiques plus importants) et une seule pour une larve mâle qui est plus petit dit cet autre vidéo ; la mère ayant la faculté de savoir, voire de choisir ( ?) le sexe de ses larves ôÔ
https://www.youtube.com/watch?v=21kw1G_UTlY 2’12 ]
________ Si vs regardez bien les vidéos, une fois que le terrier est prêt pour la suite des opérations, tunnel XXL, surdimensionné pour elle et ses petits, mais taillé au gabarit des cigales les plus corpulentes – cette bestiole a vraiment une idée bien précise derrière la tête, un vrai projet, c’est manifeste – elle part à la recherche d’une cigale et pr cela décolle directement du pas de sa porte pour se rendre sur son terrain de chasse de prédilection : (les branches) ; aucun repère n’est relevé, pas de jalons ou balise pr revenir au nid avec son volumineux butin. Et pourtant, une fois la cigale capturée et dûment préparée, que la guêpe choisisse de crapahuter dans la jungle des herbes folles, une sorte de parcours à la « Microcosmos » ou bien qu’elle opte plus raisonnablement pour un fret aéroporté, elle revient invariablement à l’entrée de son terrier qui, le plus souvent, est à peine visible au beau milieu d’une végétation exubérante. :IDEA : preuve intrinsèque qu’elle sait très bien où elle habite : elle recommence la manœuvre plusieurs fois de suite pour collecter les deux ou trois cigales qui vont nourrir sa « portée » tout l’hiver et le printemps qui viennent..
________ Alors comment fait-elle ? A-t-elle un GPS greffé sur son cervelet ? Gracieusement offert par une Evolution devenue subitement compatissante à force de la voir errer comme une âme en peine dans la nature avec son monstrueux insecte-garde-manger sur (sous) les bras sans jamais pouvoir retrouver l’entrée de sa caverne de troglodyte « king size » qu’elle s’était pourtant donné tant de mal à creuser de ses propres pattes. Ce qui l’aurait mise ds l’impossibilité d’y pondre ses petits et donc d’assurer la pérennité de l’espèce… qui en conséquence aurait disparu depuis belle lurette.
________ Non-non, rien de tout cela ! Encore une fois il fallait que ça fonctionne tout de suite, donc tout le package, GPS compris, devait forcément être opérationnel dès le départ. C’est de toute évidence encore une fois l’objet d’un plan, d’une création bien spécifique… et Dieu que ça fonctionne bien !!!
________ Vous avez noté qu’une fois sa cigale « anesthésiée », momifiée, dévitalisée, réduite à l’état de légume, « travaillée » au sol (et au foie

), au lieu de la ramener directement au terrier et avoir ainsi à affronter les risques d’un trek épuisant, un parcours « tout-terrain » avec sa lourde charge à se coltiner entre les pattes (
triangulation de sa technique
grand côté ou côté long du triangle rectangle : c’est la distance entre le pied de l’arbre et l’entrée du terrier, le petit côté c’est la hauteur qu’elle cherche à atteindre pour décoller, et la fameuse hypoténuse, c’est la distance qu’elle va parcourir en l’air en battant des ailes à tout va pour porter, ou plutôt retenir sa cigale jusqu’au trou), la guêpe préfère prendre de la hauteur – malgré le poids de la cigale qu’elle doit hisser en force – et s’élever sur une partie verticale (tronc, poteau, mur, humain de passage (badaud) compréhensif etc.…) pour atteindre une zone d’où elle pourra « décoller » ou plutôt s’élancer dans le vide en « parapente assisté »en contrôlant sa trajectoire afin d’arriver le plus près possible de sa destination finale : son trou, et éviter ainsi au maximum les embûches terrestres. C’est un choix calculé, délibéré – qui demande une estimation de sa part – donc un acte intelligent.
________ Remarquez aussi qu’une fois qu’elle a installé son lardon en lui ayant fourni tout le nécessaire, à savoir « le clos et le couvert », elle le quitte et s’en va définitivement, le livrant à son triste sort (…ou pas) jusqu’à son éclosion. C’est donc en tant qu’orphelin (un de plus dans la longue liste de ceux qui se débrouillent seuls ds la nature : poulpes, exocets, tortues marines etc…) qu’il va devoir apprendre à vivre et à subvenir à ses besoins, sans aucune formation et sans aucun exemple… alors comment fait-il ? Pas de pb, il n’a qu’à suivre le programme de ce qui est inscrit depuis des temps immémoriaux ds son ADN, et tout se passera très bien pour lui. Merci
Qui ??
________ Puisqu’on est en plein dans le QI ou dans l’intelligence de l’animal, avez-vous noté qu’invariablement les guêpes transportent leur proie à l’envers, sur le dos, les pattes des victimes faisant face à leur abdomen ? En fait, le dos de la cigale, taillé en V comme une coque de navire et la tête arrondie de celle-ci constituant une « proue » parfaite pour glisser sans heurt, « surfer » sur végétation verte, brindilles éparses et débris divers, un petit coup de turbo donné au bon moment grâce à ses ailes puissantes, et l’aéroglisseur fonctionne à merveille (voir la vidéo 2). c’est beau, non ? tiens, écoutez le moteur en live ôô (0’54, fort vrombissement qd elle met le turbo)
https://www.youtube.com/watch?v=dE16JNvX-WU ________

Une autre pensée me vient, c’est le principe de la trinqueballe qu’utilisent les forestiers qu’elle emploie naturellement depuis toujours ; vous savez ce fort chariot métallique « haut sur pattes » que l’on met à cheval, à califourchon sur les grosses billes ou les troncs entiers à débillarder (qui pèsent des tonnes) et sur lesquels on les enchaîne au palan pr les décoller du sol afin de pouvoir les sortir du bois via les chemins forestiers puis le réseau routier normal pr les acheminer vers les scieries ou les zones de stockage.
________ En la voyant giter d’un côté et de l’autre contre vents et marées, basculer sur la pointe du V de sa cigale sous-jacente, en prises alternatives de ses pattes droites ou gauches, je ne peux m’empêcher de penser à nous, les pékeux, sur nos kayaks, manœuvrant avec nos pagaies… n’est-ce pas grâce à ce savant équilibre, entretenu avec intelligence par notre expérience d’humains que nos frêles esquifs sont si efficaces et performants ? Mais nous, c’est comme le vélo, il nous a fallu d’abord apprendre… elle non, tout était déjà inscrit ds son code génétique et remarquez bien qu’aucune d’entre elles ne déroge au mode d’emploi… et tout se passe à merveille.

- Et celles-ci

Cicada killers Revised 2’12 non ss-tt mais BienBien : à partir de 1’48 on voit une méga guêpe de combat arriver en vol avec son butin et atterrir directement à l’entrée de son terrier ôÔ
https://www.youtube.com/watch?v=9-aIoKi7-oA 
Wasp attacks cicada (s) 1’47 ss-tt neutralise une cigale s’accouplant, s’arque boute pr séparer le partenaire (mâle apparemment) toujours bien vivant et s’envole du capot de la voiture avec sa proie « ceinturée/sanglée » fermement entre ses pattes !!!
https://www.youtube.com/watch?v=dE16JNvX-WU 
Cicada killer wasp vs cicada (1’47) – grimpe le long d’un tronc d’arbre sur la fin
https://www.youtube.com/watch?v=qM74DdK ... e=youtu.be 
elle grimpe, elle grimpe... Cicada killer wasp climbing up a tree 1’52
https://www.youtube.com/watch?v=k9RNxmB3CnA 
Giant cicada killer : 0’58 herbes tt terrain et grimpe sur troncs
https://www.youtube.com/watch?v=-JqMFUjZOTMEdit du 9/02/2017 soir Techniques de portage : une logique universelle inter espèces
______ Le coup du triangle rectangle astuce commune à certaines abeilles et guêpes les plus futées car au final moins coûteuse énergétiquement parlant.
comparez la technique utilisée par les Abeilles pr évacuer leurs morts de la ruche et celle qu'emploient les fameuses Guêpes tueuses pr transporter leur cigale trophée : même technique du triangle rectangle... mais seulement pour certaines, c’est leur choix bien délibéré et 100% volontaire.
Honey bees carrying out the dead 8’20 … à 0’15 et 5’35 tentative d’élévation à la verticale : ça ne le fait pas, donc mise en application d’un plan B mais aéroglissé, donc facilité qd-même par rapport à une traction, un traînage pure et simple sur le plancher rugueux de la ruche .
https://www.youtube.com/watch?v=3dSz7Nu ... e=youtu.be Honeybees discarding their dead , slow motion honey bees cleaning up NN ss-ttré, mais texte sur image belle musique
https://www.youtube.com/watch?v=9SBY9sBz4Ao astuce du triangle rectangle pour angle d’envol avec atterrissage (lourd) amorti au sol à 3’04 (trajectoire elliptique)
______
Preuve d’une intelligence animale individuelle : certaines abeilles choisissent de traîner le corps de leurs congénères mortes sur le palier à l’entrée de la ruche et de se laisser tomber au sol avec elles au pied de celle-ci (opération à risques à l’arrivée, c'est sûr

) ; d’autres préfèrent galérer un peu plus au départ en escaladant la paroi extérieure de la ruche (comme les guêpes tueuses de cigales le font sur le tronc des arbres avec leur grosses proies calées entre leurs pattes) pour s’assurer un vol elliptique qui leur garantit un atterrissage en amorti, jugé sans doute (par elles) plus sécurisant. Dans un cas comme dans l’autre, c’est une décision personnelle et délibérée, donc intelligente. A ma connaissance, une abeille et un méga guêpe ce ne sont aps des bestiaux naturellement enclins à la discussion, et encore moins à échanger sur ce sujet, disons…technique ! C’est donc par observation, essai, imitation qu’elles en sont venues à la même conclusion.
C’est beau, non ? 